Gerhard Richter à Pompidou : Abstraction ou Figuration ? Indécision ou Rébellion ?.. Fascination !

Betty, 1977, huile sur toile, 30 cm x 40 cm. Coll Museum Ludwig Cologne. ©Atelier Gerhard Richter, Cologne 2012.

Gerhard Richter.. un matin par hasard au Centre Pompidou grâce à mon amie Flo..

Gerhard Richter, « Betty », 1988, huile sur toile, 102x72cm, Saint-Louis Art Museum Gerhard Richter 2012
© Gerhard Richter 2012

Rare.. car le soleil du début du jour irradie à travers les vitres..

Vue du dernier étage du Centre Pompidou

Illumination du jour.. tout particulièrement par la (re)découverte de ce peintre allemand éclectique hors norme.. né à Dresde le 9 février 1932 et.. Toujours vivant. (Biographie Wikipédia Gerhard Richter).

Un peintre ou plusieurs peintres au sein de la même personne ? Quel homme ai-je (entre)vu ? J’ai cru voir…

©Atelier Gerhard Richter, Cologne 2012.

… un classicisme doublé de rébellion, des œuvres au réalisme photographique flouté.. mais aussi une abstraction proche des Nymphéas de Monet ! J’ai cru aussi voir des portraits intimistes de famille et des intérieurs dans la pénombre.. J’ai pu ressentir cette volonté profonde d’Absolu, sans limite de territoires  ni d’expression…

Ella, 2007, huile sur toile, 40 cm x 31 cm. ©Atelier Gerhard Richter, Cologne 2012.
Abstraits  ©Atelier Gerhard Richter, Cologne 2012.

Entre violence extrême et inattendue douceur… cet homme, polymorphe et sans limite, m’a conquise…

Couleurs  ©Atelier Gerhard Richter, Cologne 2012.
Christiane und Kerstin
Christiane and Kerstin, 1968, huile sur toile, 86 cm x 91 cm ©Atelier Gerhard Richter, Cologne 2012.

Une simple citation de l’artiste : « Le classique est ce qui me permet de maintenir une cohésion. C’est ce qui me donne une forme. C’est l’ordre que je n’ai pas à mettre en cause. C’est quelque chose qui dompte mon chaos ou qui le retient afin que mon existence puisse durer. Cela n’a jamais été problématique pour moi. C’est essentiel à la vie. »

Finalement, j’ai juste envie de vous livrer mon propre portfolio !

Abstraits ©Atelier Gerhard Richter, Cologne 2012.
Lectrice, 1994, huile sur toile, 72 x 102 cm. Coll SF MoMA, San Francisco.  ©Atelier Gerhard Richter, Cologne 2012.
Septembre 2005, huile sur toile, 52×72 cm. Coll MoMA. New York  ©Atelier Gerhard Richter, Cologne 2012.

Au Châtelet, l’ALVIN AILEY AMERICAN DANCE THEATER : Le Gospel de la danse !!!

Si votre environnement est empreint de morosité, scepticisme, noirceur et que vous refusez qu’on érode cette envie de plaisir et de partage qui sont les vôtres, faites comme moi et précipitez-vous pour voir et écouter, au Théâtre du Châtelet, ce magnifique spectacle dansé par l’ALVIN AILEY AMERICAN DANCE THEATER, dirigé par Robert Battle.

Quelle énergie, beauté, esthétisme, vitalité : en bref… FORCE DE VIE !

Des chorégraphies d’une rare créativité mélangeant classique, moderne et contemporain.. sublimées par une scénographie et un travail de la lumière proches du tableau vivant.

D’après, Wikipédia : « Alvin Ailey, né au Texas le 5 janvier 1931 à Rogers au Texas et décédé le 1er décembre 1989 New York, compte parmi les danseurs et chorégraphes afro-américain les plus réputés.

Sa mère déménage à Los Angeles lorsqu’il est âgé de 12 ans et c’est lors d’une représentation scolaire d’un ballet de la compagnie du Ballet Russe de Monte-Carlo qu’il tombe amoureux de la danse, notamment grâce à son amie d’enfance Carmen De Lavallade qui le pousse à étudier avec Lester Horton qui devient son mentor. Après la mort de ce dernier, il se forme à la danse jazz par Katherine DunhamMartha GrahamDoris Humphrey, et José Limón, mais reste insatisfait de ces techniques de danse.

Alvin Ailey décide alors de fonder sa propre compagnie de danse à New York en 1958 qui donne son premier spectacle le 30 mars 1958 en mettant déjà en avant des techniques extrêmement dynamiques et athlétiques. L’une des pièces marquantes de début de carrière est Blues Suite. Il devient un chorégraphe réputé à travers le monde et très prolifique. Il créa pas moins de 79 ballets tout au long de sa vie avec la Alvin Ailey American Dance Theater, qui devient progressivement l’une des plus importantes compagnies de danse à New York. La compagnie transmet aujourd’hui encore la mémoire d’Alvin Ailey, en présentant des chorégraphies de son répertoire ou des nouveaux projets. Grâce à sa compagnie, Alvin Ailey réussit le pari de populariser la danse contemporaine par l’intermédiaire des nombreuses tournées nationales ou internationales, financées par le secrétariat d’état américain. En 1987, il reçoit un American Dance Festival Award pour l’ensemble de sa carrière. Alvin Ailey meurt du sida en décembre 1989. »

Entre danse contemporaine et « street dance » en passant par ce que j’appellerais le « Gospel de la Danse ! », c’est l’immersion dans l’univers noir américain dans ce qu’il a de plus racé, de plus élégant mais aussi de plus talentueux.

A peine sortie de « La Première » à laquelle j’étais conviée (rare privilège..), encore toute excitée par ces visions chorégraphiques, je n’ai pu attendre de la partager avec vous.. avant de m’endormir comme dans un rêve..

au Théâtre du Châtelet

Du 25 juin au 21 juillet 2011

  • Les 15 ballets présentés :
    • 3 ballets d’Alvin Ailey :
    Night CreatureRevelationsStreams
    • 3 ballets de Robert Battle :
    In/SideTakademeThe Hunt 
    • 1 ballet de Judith Jamison :
    Love Stories avec Robert Battle et Rennie Harris
    • 3 ballets d’Ulysses Dove :
    EpisodesUrban Folk DanceVespers
    • 1 ballet de Camille A. Brown :
    The Evolution of a Secured Feminine
    • 1 ballet de Rennie Harris : Home
    • 1 ballet de Ohad Naharin : Minus 16 
    • 1 ballet de Paul Taylor : Arden Court
    • 1 ballet de Joyce Trisler : Journey


Mémoires sensibles ! Incursion contemporaine au sein des Archives Nationales.. Innovant !

Barrel, barrique, 0.43*0.29 m de Béton Polysensoriel.

Artiste très étonnante, petit bout de femme, née en 1981 en Normandie, Milène Guermont m’a fait le grand plaisir de faire pour moi seule une visite privée de son exposition, inattendue elle aussi..  par sa nature et sa destination..

Pour la première fois à l’Hôtel de Soubise, antre mythique au décor rococo, des œuvres contemporaines ont été immergées au sein de ce monument de tradition française que représente le Musée des Archives Nationales.

Cette artiste, au corps fin et menu de liane, travaille avec une telle force l’un des matériaux contemporains les plus résistants… je dirais même viril… qu’est le ciment !

Milène a un lien extrêmement fort, une sorte de corps à corps intellectuel, à ce matériau, soit-disant inventé par les Egyptiens (Ciment wikipédia) dont les nouvelles formules atteignent aujourd’hui des degrés inégalés de résistance.

L’artiste le travaille, le malaxe, l’associe aux nouvelles technologies qu’elle développe par elle-même, pour insuffler une vie au règne minéral et lui créer une mémoire d’être vivant.

Fascinée par ce ciment « polysensoriel » effleuré du bout des doigts en un mouvement charnel, j’eus l’agréable surprise de provoquer une réaction et initier immédiatement un échange direct avec l’œuvre Mur Nuées avec laquelle je venais d’entrer en contact physique.

Mur Nuées, 2*2*0.02 m de Béton Polysensoriel.

Des sonorités émergèrent alors. Le contact quasi animal avec ces œuvres, que l’on caresse comme l’on caresse un être vivant, évoque sensualité et plaisir..

Lire la suite « Mémoires sensibles ! Incursion contemporaine au sein des Archives Nationales.. Innovant ! »

Les Assiettes de Juliette : LE BEEF CLUB : NO MI-STEAK

Avoir un bœuf sur la langue n’a jamais été aussi trendy. Ce n’est effectivement pas en allant traîner votre carcasse au Beef Club que vous risquez de sortir du troupeau, car l’esprit moutonnier parisien du moment est clairement focus sur la nouvelle mangeoire ouverte par la bande de branchés du Prescription et de l’Expérimental Cocktail club. Le concept est simple: une steak house NYC dans le cœur de Paris, la flegmatique viande de l’éleveur britannique Tim Wilson et la French découpe du boucher steackanoviste Yves-Marie Le Bourdonnec. Pour ces raisons-là entre autres, ça veau vraiment la peine de réserver 15 jours à l’avance : effet bœuf à la clé.

Lire la suite « Les Assiettes de Juliette : LE BEEF CLUB : NO MI-STEAK »

I.C.U de Lou Doillon.. We See You Too !

On avait compris que, telle une fleur pas encore éclose, elle était pleine de promesses !

« Bête de mode » peut-être… »fille de » (Jane Birkin et de Jacques) et « sœur de » (Charlotte Gainsbourg) aussi… entourée de talents multiples, légère presque sans attache, on l’imaginait en pleine recherche dans un contexte où il est certainement ardu de faire émerger son talent et de trouver la place qui est la sienne..

Enfin,  ça y est !!

Accompagnée d’Etienne Daho et Zdar qui ont soutenu cet album, elle a enfin pu mettre à jour ce qu’elle écrivait et composait dans son coin.

Un seul regret, Belle Lou, il n’y en a pas assez !!! 🙂

Laissez vous bercer et emporter..

Julia Stone.. By The Horns.. avec Biolay !

Les plus belles sont les plus douces… Julia Stone, encore une enclave incontournable de cette ère qui produit des femmes artistes à la voix cristalline. Un nouvel album « By the Horns » qui pour mon plus grand étonnement associe notre Benjamin Biolay national avec lequel l’artiste interprète un duo inédit qui porte le nom de « Let’s Forget ».

Elle fait ainsi à nouveau faux bond à son frère Angus puisque « By the Horns » est son deuxième album en solo.

Incontournable..

Nora Jones : Little Broken Hearts.. douceur sans tristesse..

Malgré un titre expression d’une douleur certaine : « Little Broken Hearts » , cette voix.. douce, rassurante, enveloppante.. me rassure et correspond à mon esprit du moment : un esprit en quête d’équilibre et d’apaisement..

Unique en son genre, unique en son talent même, cette belle artiste, fille de Ravi Shankar (le joueur de sitar le plus connu en dehors de l’Inde) et de Sue Jones, suscite une entière adhésion par sa sensualité vocale et son rythme langoureux inimitable.

Expression de ma révérence du dimanche soir, un son que j’offre à qui de droit.. pour clore un bien doux week-end..

Les Assiettes de Juliette : Le Terroir parisien : un resto de trop pour Yannick Alleno

On se faisait une joie d’aller goûter la cuisine de Maître Alleno…On avait réservé depuis des semaines… On était curieux de voir comment le chef du Meurice avait transformé la Maison de la Mutualité en bistrot du dernier chic parisien. Et puis on avait même convaincu quelques gastronomes à cravate tissée de se joindre à nous. Autant vous dire qu’on avait la pression. La même pression sans doute que Monsieur Yannick devait ressentir au niveau de ses chevilles à force de les sentir enfler…

On ne sait pas si c’est son amourette avec Mademoiselle chante le blues (à Forbach, on s’en souvient bien), ses étoiles décrochées un peu rapidement ou alors sa sur-médiatisation bien orchestrée qui ont fait prendre à la grosse tête à Sieur Yannick…Quand on est Chef, on est d’abord cuisinier et pas homme d’affaires. Quand on est Chef, on n’ouvre pas 17 restaurants à  travers le monde dont deux à Courchevel, trois à Dubaï, trois à Marrakech et deux à Pékin, enfin, pas déjà. Quand on est Chef, on ne crée pas non plus un mensuel à sa propre gloire (YAM pour Yannick Alleno Magazine), enfin pas tout de suite. Enfin, quand on est Chef et qu’on monte une nouvelle table à Paris, avec le buzz qu’on connait, on fait attention au contenu des assiettes. Vous l’aurez compris, le bô gosse de la rue de Rivoli n’a pas réussi son implantation rive gauche. Même pas sûre qu’il n’y ait jamais mis les pieds. Et toque !

 

Lire la suite « Les Assiettes de Juliette : Le Terroir parisien : un resto de trop pour Yannick Alleno »

Les Assiettes de Juliette : LIPP, LIPP, LIPP, HOURRA !

Passer la frontière pour dîner chez Lipp quand l’officine du boulevard Saint-Germain est à un jet de pierre de votre résidence principale relève d’un certain snobisme. Mais ce n’est pas parce qu’on est à Genève qu’il faut respecter toutes les conventions… Première résolution adoptée à l’unanimité par la délégation.

Cette maison a bien réussi son acclimatation tout en conservant son identité et ses signes particuliers de brasserie parisienne : un décor Art Déco, des banquettes en cuir, de la vaisselle siglée et un joli brouhaha de coups de fourchettes et de conversations enjouées. Dans le Canton, c’est une institution à marque d’une croix blanche.

Au déjeuner comme au souper, Helvètes esthètes, quasi résidents et frontaliers bénéficient du même régime. Ils jouent les donneurs d’ordres à des serveurs en noir et blanc, fins conseillers prêts à donner le meilleur retour sur investissement à votre appétit dédouané. La carte est gold, voire platinium, mais le compte y est : plateau de fruits de mer, saucisson pistaché, choucroute garnie, poularde pochée, côte de bœuf et os à mœlle… rien que du bon pour jouer du couteau. La cave, sous bonne garde, fait preuve de neutralité en proposant de jolies carafes de blancs suisses, de rouges français et de vins du monde qui séduiront les plus indécis.

Le service, à la volée, risque parfois de vous faire regarder votre montre. Quant à l’addition, elle est un peu vache, mais pas de quoi cependant planquer vos avoirs ni mettre votre moral en Berne. Deuxième résolution : la Suisse, c’est de la Bâle.

Où : rue de la Confédération, Genève

Quand : après une bonne journée de trading, un match de tennis ou une régate sur le lac

Avec qui : les 3 Suisses, votre banquier, un grand horloger

A vos pieds : des pompes de luxe

Dans votre ipod : Avec le temps, Léo Ferré

Le Crépuscule des Pharaons… une splendeur pas si crépusculaire !

Avec Caro hier en fin d’après-midi, après une ruée de filles au Monop…  pour se préparer activement à l’été à la recherche d’une panoplie ultra girly, nous avons aussi nourri nos yeux de la majesté égyptienne en allant voir Le Crépuscule des Pharaons. Chefs-d’œuvre des dernières dynasties égyptiennes, exposition présentée avec tout le raffinement requis au Musée Jacquemart-André, du 23 mars au 23 juillet 2012. Sont ainsi proposés au public plusieurs chefs-d’œuvre du dernier millénaire de l’histoire pharaonique (1069-30 avant notre ère). Durant les dix siècles précèdant la conquête romaine en 30 avant notre ère, l’Égypte fait face à une multitude d’invasions : le pays est successivement dirigé par des rois libyens (XXIIe dynastie), des « pharaons noirs » d’origine nubienne (XXVe dynastie) et des Perses (à partir de la XXVIIe dynastie), avant que les Grecs ne leur succèdent lors de la conquête d’Alexandre le Grand en 332 avant notre ère.

Tête verte de Berlin
Époque ptolémaïque (332-30 avant notre ère) et probablement Ier siècle avant notre ère. Origine inconnue Grauwacke, H. 23 cm Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Ägyptisches Museum und Papyrussammlung, donation : James Simon. Inv. 12500
© SMB Ägyptisches Museum und Papyrussammlung, Foto : Sandra Steiß

Lire la suite « Le Crépuscule des Pharaons… une splendeur pas si crépusculaire ! »

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Retour en haut ↑